"Quand le Tigre lit"
Critique de Sans Partage
Ce n’est point le premier Serge Cazenave-Sarkis que le félin se coltine, et à chaque fois la plume du mecton réussit à instiller un petit malaise dans le pétillant esprit tigresque. Pour des basses considérations de place, je ne traiterai majoritairement que des deux premiers textes, lesquels ont failli me creuser un second trou de balle.
Sans Partage, nouvelle phare (pour 80 pages, on peut parler de novella), mérite un billet à elle seule. Prenez Ferdinand, à peine majeur, notamment affublé d’un frère (de deux ans son cadet) à l’esprit particulièrement retors. Car ce frère, Jean-Jacques, est fermement décidé à « expulser » ses autres frangins et à ne pas partager l’amour qu’une mère devrait avoir vis-à-vis de ses gosses. Cette dernière, à moitié folle en raison notamment de la fuite de son mari, cèdera (ou plutôt comblera) aux attentes de Jean-Jacques et poussera hors de la maisonnée un Ferdinand à l’avenir pourtant prometteur – serveur, ça reste mieux que rien.
Hélas, dès qu’éjecté du cocon familial, Ferdinand perd son taf et se dirige vers la capitale où il rencontrera son père. Vous parlez d’une rencontre : la joie des retrouvailles se heurte rapidement à une figure paternelle inattendue (un gay tendance SM) dont les fréquentations ne vont pas sans créer quelques incidents. Il s’en suivra une descente dans un Paname underground dans lequel Ferdinand peine à trouver sa place – malgré la rencontre avec un certain Marc et le fait de revoir son jeune frère, moins sémillant qu’auparavant.
Quant aux autres nouvelles, Le Tigre signale un énorme coup de cœur pour la deuxième, Juste la vie. Belle claque consistant à montrer un acte terroriste odieux dans un village perdu dans le trou du cul du pays. Afin de contrecarrer les plans des terroristes, l’unique survivant a une idée pour le moins géniale. Applaudissements nourris également pour Personne à retrouver, hommage discret à une version de la Belle et la Bête où cette dernière assume (malgré elle) l’enlèvement de la première..........
Paludes - par Nikola Delescluse
Encre vagabonde
http://www.encres-vagabondes.com/magazine2/cazenave-sarkis.htm
L’auteur a un grand talent pour mettre en scène ses personnages et raconter ces histoires insolites qu’on a plaisir à lire et relire. Au fil de sa plume, l’étrange devient vraisemblable et on se laisse embarquer sans résister sur les chemins ombragés de son imaginaire.
Serge Cabrol
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Sylvain Barnette
merci pour ce super moment de lecture. Vous avez un univers bien particulier, ancré à la fois dans le réel et la folie, dans l'urbain crasse, sordide, et la démence généralisée qui sommeille dans chaque individu.... et parfois déborde. C'est cru, prenant, c'est la banalité de l'hystérie collective qui ne prend pas l'aspect d'une foule paniquée et incontrôlable mais celle plus sournoise de la folie ordinaire où quand le cerveau de tout un chacun, moutons travailleurs et consommateurs, débloque, déraille et nous emporte dans le sang et la mort. Merci encore et félicitation pour vos ouvrages (j'ai enchaîné amis imparfaits et sans partage)
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Marie Chevalier à
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je le répéterai jamais assez j'ai terminé "sans partage"
Je connaissais un peu de quoi était capable Serge quand il commence à nous raconter des histoires mais là il a fait très fort.
Cela débute par une grande nouvelle ou un petit roman et le tout agrémenté 5 nouvelles complètement déjantées.
Du pur Cazenave-Sarkis tout en émotion et surtout toujours avec ce côté adolescent candide que j’aime beaucoup.
A lire sans modération
Cela débute par une grande nouvelle ou un petit roman et le tout agrémenté 5 nouvelles complètement déjantées.
Du pur Cazenave-Sarkis tout en émotion et surtout toujours avec ce côté adolescent candide que j’aime beaucoup.
A lire sans modération
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Michèle Bufferne Pour moi, tes livres sont toujours trop courts.
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Michèle Bufferne Pour moi, tes livres sont toujours trop courts.
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Marie Christine Drigeard Comme j'hésite à le qualifier de jouissif, :D je vais donc employer d'autres termes pour essayer d'en définir le style et l'atmosphère qui s'en dégage : " Décoiffant ", hilarant, pesant, haletant, détonnant...( ce sont ceux qui me viennent spontanément ! mais j'en oublie sûrement )
Bref ! Le talent pour un vrai bon moment.
Bref ! Le talent pour un vrai bon moment.
Marie Christine Drigeard Et je l'A lu d'une traite, évidemment !
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Annick Gore Perso, j'en redemande!
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Annick Gore Perso, j'en redemande!
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Patrice Goré à
Il est très beau, ton livre, très prenant.
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