https://www.facebook.com/serge.cazenaveRecueils de nouvelles



SERGE CAZENAVE-SARKIS. Nouvelliste.

Aux éditions de l'Abat-Jour
http://editionsdelabatjour.com/
Recueils de nouvelles:
2013 "HIRONDELLE OU MARTINET?"
2014 "AMIS IMPARFAITS"
2015 "AVANT TERME"
2016 "SANS PARTAGE"

2018 "Embrassades et simagrées" Bozon2X éditions.

2020 "ALLER OÙ". Collection poche LUMEN, des éditions de l'Abat-Jour.

2009 "Je me heurte aux fleurs", notes illustrées, à l'Atelier d'images - Patrice Goré.

Participations à "L'Art en chemin" 2018, 2019, 2020, 2021.

Donneur de voix à: "Je lis pour toi" - Ligue Braille Belgique.

2021 - ZONAIRES éditions: "Embrassades et simagrées" augmenté. https://www.zonaires.com/?p=3750 "Lire sans les yeux" - association Lisy. https://www.lisy.fr/ Ouvrages collectifs: Milan éditions- Mikado, J. Flament éditions, Past'elles éditions, revue L'Ampoule, revue Rue Saint Ambroise, revue Squeeze, recueil J.-J. Robert 2019, Poids Plume - Mots Nomades Production...

vendredi 27 novembre 2020

"Aller où?" Nikola Delescluse chronique audio - "émission Paludes"

(Nikola Delescluse, émission Paludes)
« L’ensemble des personnages, dans l’œuvre de Cazenave-Sarkis, sont des empêcheurs de tourner en rond : ils viennent, avec leur étrangeté, leurs bizarreries, leurs anomalies ou leur anormalité même, rappeler à l’humain la complexité de l’existence et surtout les accommodements faciles que celui-ci est prêt à avoir avec un certain nombre de valeurs.

https://paludes.fr/2020/11/27/mes-lectures-confinees-saison-2-episode-10/?fbclid=IwAR0nh6wKrQFYCIovC6JpSfFxegbRCKdY_JqcGfsp3qQkvtGUmdaRolmB1iA 

dimanche 8 novembre 2020

"ALLER OÙ?" - retours de lecture.

"LA CAUSE LITTERAIRE"

De nouvelles en nouvelles

Question littérature, les éditeurs, la presse et l’opinion établissent parfois de curieuses et bien discutables hiérarchies. Ainsi du genre de la nouvelle que l’on considère, à tort, comme secondaire et mineur. Je me souviens, lorsque le Nobel a été attribué à Alice Munro, de certains qui l’ont présentée en disant qu’elle n’avait écrit « que » des nouvelles, laissant entendre ainsi un manque, un déficit. On ne devrait écrire des nouvelles, mais voyons… « que » pour passer à un genre plus sérieux, plus abouti, plus achevé comme le roman. Et pourtant, pour celui qui écrit des nouvelles, quelle exigence ! Un nouvelliste est à la recherche du mot juste ; ses textes sont taillés comme des coups de serpe et la conduite du récit revient à suivre un chemin escarpé comme sur le fil acéré d’une ligne de crête. Il sait encore, en quelques lignes, créer une atmosphère, « fignoler » un récit dense vers une « chute » surprenante parfois. Parmi les nouvellistes français, Serge Cazenave tient une place de choix. Il n’écrit « que » des nouvelles et en est passé « maître ». Il en compte une centaine, une bonne partie d’entre elles a été publiée chez la jeune et inventive maison d’éditions de l’Abat-Jour à Bordeaux.

Chez lui, on assiste à l’irruption du bizarre, la rencontre avec l’étrange et la survenue de la surprise. De nouvelles en nouvelles, il creuse son univers, approfondit ses thèmes ou ses obsessions et poursuit, mine de rien, une quête de la « comédie humaine ». Au cœur de ses histoires, tout gravite souvent autour de personnages en apparence banals, fades, « Monsieur et Madame tout le monde », mais que l’on découvre comme des êtres perdus, des marginaux, des cabossés de la vie. Ils connaissent pour la plupart une fragilité intérieure, ce sont des solitaires, ils savent ce que c’est que le doute. Ils n’ont souvent rien demandé mais ils vont se heurter au monde des autres, eux qui ne doutent de rien, avec toutes sortes de « dégâts collatéraux » comme disent les militaires. Le bel ordonnancement du monde bascule immanquablement à un moment donné. Et tout chavire, à la fois pour eux ou pour ceux qui les côtoient. Avec de tels personnages, on dirait des chiens dans un jeu de quilles. Ces égarés peuvent se voir « moqués » ou qualifié d’« exaltés » et ils se retrouvent au cœur d’embrouilles, ou mieux encore, être eux-mêmes à l’origine d’étranges manigances ou d’étonnants esclandres.

Dans ces onze nouvelles du recueil Aller où ?, qu’on se plaît à suivre, toutes sortes d’affects surgissent en nous, amusement, émotions, empathie, étonnement, voire effarement… Une nouvelle carte non pas du Tendre mais de l’Errance pourrait être proposée par Serge Cazenave, ce géographe de l’âme humaine où nous voyons ses personnages tâtonner entre le lac d’Indifférence et la mer d’Inimitié, allant tout droit vers la mer Dangereuse ou encore « les quarantièmes rugissants de la raison humaine » (expression d’un de ses personnages).

Chez lui, on aime également l’art de conduire un récit. On débute la lecture d’une nouvelle et irrémédiablement nous sommes pris par l’histoire même la plus tenue possible, par exemple le partage d’un gâteau en famille, le départ d’un groupe en co-voiturage ou encore une compétition régionale de métiers d’art. On suit alors le fil de l’intrigue, des parenthèses sont ouvertes, souvent des analepses, puis à un moment donné les choses commencent à déraper. Le fil du quotidien se brise comme un point d’inflexion et s’aventure vers du surprenant et de l’impensable. Le lecteur se voit ainsi mené par le bout du nez. On sait d’ailleurs que Serge Cazenave cultive un autre talent, celui de lire ses textes à voix haute, avec densité, fluidité et justesse du ton. C’est la marque d’un auteur où l’écriture est travaillée et approfondie, celle d’un authentique styliste qui sait nous capter dans les fils de son écriture. Une écriture que Serge Cazenave présente comme étroitement liée à la vie. Elles se font écho, l’une et l’autre étant faites de tâtonnements, d’hésitations et d’inquiétudes. Ainsi cette étonnante réflexion dans la bouche d’un personnage :

« Une vie. Quelle en sera la chute ? Tout est là ! C’est elle qu’il ne faut pas rater. La cohérence d’une vie sans réel éclat n’a de sens aux yeux du monde que si sa fin est flamboyante. Inattendue. Comme dans les livres. Qui pense encore que les écrivains élaborent des plans avant de s’épancher sur leurs feuilles ? Scolaire représentation ! Non, les auteurs accumulent des situations, des pensées, des fulgurances, et quand leur rame de papier est épuisée, que leur cerveau est vidé, qu’ils n’ont plus rien à voler, alors, à cet instant, et à cet instant seulement, réalisant où leur inspiration les a menés, ils se mettent à classer leur fourbi pour donner corps à leur histoire. La chute viendra d’elle-même. Elle suinte de l’amalgame. J’ai suffisamment lu pour en avoir la certitude ».

 Charles Duttine.

 

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(émission Paludes)
« L’ensemble des personnages, dans l’œuvre de Cazenave-Sarkis, sont des empêcheurs de tourner en rond : ils viennent, avec leur étrangeté, leurs bizarreries, leurs anomalies ou leur anormalité même, rappeler à l’humain la complexité de l’existence et surtout les accommodements faciles que celui-ci est prêt à avoir avec un certain nombre de valeurs.
Nikola Delescuse

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Totalement d'accord avec Nikola !
Livre achevé hier : un grand talent d'écriture pour fouiller l'esprit humain, avec un humour noir patent, le rire jaune, une noirceur assumée, fenêtres ouvertes sur un pessimisme et une cruauté décrites en détail... Des destins ordinaires qui se heurtent au non-sens de l'époque...
De belles pages, subtiles, où la concision des phrases en dit long, un passage éloquent sur le travail d'écriture et son "improvisation" : bravo Serge !
Patrick Boutin

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Fini hier le très chouette bouquin de Serge Cazenave-Sarkis, "Aller où", publié par l'excellente maison de l'Abat-Jour, dans la collection Lumen. Beaucoup d'ironie, de complicité un peu vache avec les personnages, une curiosité aigue, un regard acide, mais qui n'exclue pas une certaine tendresse. Des tableaux qui expriment, dans une langue élégante et pleine d'esprit, une vision presque d'entomologiste de la société humaine.

A lire !
Laurence Chaudouët
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Je viens de terminer un (excellent) recueil de nouvelles et je voudrais adresser à son auteur,
Serge Cazenave
(paru aux éditions de l'abat-jour) ces quelques mots. Cher Serge, j’ai beau tourner les dernières pages, il n’y en a pas d’autres et c’est à regret que je referme ce trop bref livre que le facteur m’a remis il y a trois jours seulement. « Aller, oui, mais aller où ? », s’exclame le très jeune héros de la première nouvelle, appréhendé par la police puis relâché dans la nature telle une bouteille à la mer qui ne sait combien de temps elle va flotter Les nouvelles filent les unes après les autres, elles mettent en scène des situations d’exquise misanthropie sans que jamais la bienveillance de l’auteur ne soit prise en défaut. Elles égratignent au passage quelques impostures bien contemporaines, les aventures zadistes, les excès d’EELV, la pose des bobos équitables ou encore les excentricités de l’A.C. sous perfusion des deniers publics. Elles donnent la parole à des laissés-pour-compte, Claude en perpétuelle cavale, Mist moqué en raison de sa singularité, Max l’enfant sans père refroidi par un calibre 22. Chaque personnage pose une question de sens ou de destination. L’auteur ne donne pas de réponse, il ne lui appartient pas d’en donner, peut-être parce qu’il n’y en a pas ou que le lecteur doit rester libre de sa réponse. Il lui appartient en revanche de trouver les personnages qui rendent ces questions crédibles et on ne peut que le féliciter pour ses choix. Aller où ? Mais jusqu’au bout des pages ! Les Grecs nous ont appris que toute tragédie s’apprivoise à travers le récit qui la porte. Ce livre nous transporte par ses récits sobres, lucides et généreux dans lesquels, parfois, souffle l’esprit de Tchékhov. A lire sans modération !
Roland Goeller.

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"Aller où ? Eh bien, partout où l’auteur a voulu nous conduire ! Car il a un talent certain pour attraper le lecteur au lasso, discrètement mais fermement, et l’entraîner à travers une prose alerte et sûre, jusqu’à des dénouements savamment préparés où éclatent tour à tour cruauté, ironie, humour (noir) et désenchantement. L’aspect tranchant des récits, menés avec une efficace et percutante économie de mots (évoquant parfois l’écriture de Maupassant), n’empêche jamais l’émotion d’affleurer, de façon grinçante ou tendre. Serge Cazenave-Sarkis sait regarder le monde avec une amère et pourtant affectueuse lucidité ; fort de ce regard, il en restitue avec justesse toutes les subtiles méchancetés. Gros coup de cœur pour « L’exalté », texte dont la tristesse infinie renverse le cœur."
Nicolas Liau.

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"J'ai dévoré le nouveau livre "Allez où ?" de Serge Cazenave une ode à la joie...au rire...! Ils ont quelque chose d'attachant ces personnages, ils sont aigres doux, maladroits, seuls, ou entourés désespérés, perdus, certains savent, pensent savoir, font savoir...j'ai adoré particulièrement le Kiosque et bien sûr le concours...🤣🤣
Un bon moment...et même un gros fou rire!...
J'ai beaucoup ri de tous, de ces idéologistes, de ces perdus d'avance, de cette Présidente de jury, ce kiosque (mon histoire préférée), de cette bienveillance fauchetonne, ces intellos libéraux gauchistes écolos, de ceux qui savent, de l'avenir de cette carapace de tortue en céramique...j'adore tes personnages! Ils sont toujours si imparfaitement vrais...
Hâte du prochain..." Sonia Rios.

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 "Lu le dernier opus du Grand Cierge ! Jusqu’au bout ! Non que ce soit dur de ne pas lâcher Avant terme, mais il y a tant d’Amis imparfaits livresques qui tombent des mains… Cet ami-là est intéressant, instruit, versatile, riche en surprises, et -suprême qualité ! - : drôle. Il parle une langue à la fois précise et délurée, avec des mots de tous registres et niveaux qui tombent et sonnent juste. J’ai été porté par l’écriture comme par un air baroque plein de variations ou comme par une promenade dans un paysage dénivelé et vallonné, offrant tantôt des perspectives pittoresques, tantôt des à pics inquiétants. Les personnages eux-mêmes portent ces reliefs accidentés, depuis le plus ludique (une Disparition) au plus tragique (l’Exalté). On sent que l’auteur observe, connaît et aime l’animal humain, en tant qu’individu, sinon espèce. Il l’aime d’un amour maltraitant, comme un expérimentateur qui étudierait le comportement et le caractère de ces congénères, avec une distance clinique, et parfois, poussant encore plus loin , sa libido sciendi, voire dominandi, ce sadique est capable de se faire vivisectionniste…" Sébastien Chagny.

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"J’ai beaucoup aimé votre livre, Serge. On y trouve toute une comédie humaine sous la forme de vos onze tableaux, je dirais presque des miniatures tant la finesse du trait réjouit l’œil et tant l’acuité de l’observation sociale porte loin. Ce « loin-là », chacun des « Moi seul » qui tient le fil de chaque nouvelle nous y mène avec l’opiniâtre instinct du déboussolé, ou du trop-éclairé, se détachant du « Eux tous » qui fait le fond de la toile, crevant cette toile, et l’on se laisse mener, c’est-à-dire dérouter par ce gars-là et par vos excellentes phrases, jusqu’à un au-delà joyeusement effarant de notre monde engoncé dans ses codes. Une belle aventure !" Bénédicte Fayet.

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"J’ai lu plusieurs ouvrages de cet auteur novelliste et ce dernier recueil est toujours aussi fourni et agréable que les autres.

Le ton est toujours aussi percutant et les personnages aussi pittoresques. Que ce soit par exemple « l’exalté » ce jeune homme devenu ivrogne et excessif qui veut changer le monde ou « la part » cet obèse qui se remémore ce qui a pu le rendre ainsi. On retrouve l’œil acéré de l’auteur sur les hommes.
Je citerai aussi « La disparition » étrange et une fin étonnante. « le covoiturage » la lâcheté et le mensonge.
Bref tout est bon et il n’y a rien à retirer dans ces onze histoires. Peut-être une petite préférence pour « moqué » : la cruauté des ados quand ils prennent un des leurs pour cible. Ils vont être surpris…
Bravo à Serge Cazenave-Sarkis, on en redemande." Marie Chevalier.

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« Quittant l’autocar à mi-chemin pour je ne sais où, je repérai un groupe de jeunes de tous âges, avec guitares et sacs à dos, qui semblait partir pour nulle part. Qu’importe leur destination, leur choix me paraissait plus probant que le mien. Sans qu’aucun ne me pose de questions, de façon naturelle, je me joignis à eux. »
Retour de lecture sur : "Aller où ?" de Serge Cazenave-Sarkis, recueil de nouvelles paru aux éditions Lumen.
De fracture en fracture, l’auteur brosse des portraits saisissants d’êtres en déroute. Malmenés, inadaptés, ils deviennent le fil conducteur à des réflexions générales sur la vie, la solitude, la différence, la force, la faiblesse, l’amour comme l’amitié… L’impudeur du mot, des pensées, s’échappe parfois de leur silence et cueille le lecteur étonné de ces confidences murmurées à son oreille. Au terme de ma lecture me restent des souvenirs, comme si j’avais rencontré chacun d’eux et partagé quelque chose d’essentiel.
Comme il arrive fréquemment dans un recueil, j’ai eu mes préférences dont : Le moqué, La part, et l’Exalté. Si certaines m’ont moins séduite, il n’en demeure pas moins que je les ai toutes lues avec passion. L’auteur possède une qualité d’écriture indéniable à laquelle s’ajoute un sens aigu de l’image.
Bref, une très belle découverte." Nathalie Vignal.

samedi 15 février 2020

Traduction - quelle jolie surprise! Sur Métis de mots.

Quelle jolie surprise de découvrir ma nouvelle "Hirondelle ou martinet?" publiée dans la revue l'Ampoule n°5 (et présente dans le recueil du même nom aux éditions de l'Abat-jour)
 http://www.editionsdelabatjour.com/pages/hirondelle_ou_martinet_de_serge_cazenavesarkis-8624315.html  , traduite en espagnole par Louise Martiny, traductrice hispaniste en Master Traduction littéraire et édition critique de Lyon 2.
 https://metisdemots.wordpress.com/traductions/?fbclid=IwAR0q6HHJ-gYR2nagr0hUb486OevNIi0tRIENBZk2RbWE1TNpKnWvF6Gx6_8

https://metisdemots.files.wordpress.com/2020/02/revue-lampoule-final-espagnol1.pdf

jeudi 6 février 2020

Salon du livre de Paris 2020

Dédicace:
Rendez-vous dimanche 22 mars de 16h à 17h Porte de Versailles au Salon du Livre de Paris.
Stand Bozon2x éditions, et espace création.

samedi 25 janvier 2020

L'Art en chemin 2020

L'Art en chemin 2020 a pour thème : "Equilibre". 34 auteurs, (* nouveau) :
ANGANO Christelle *
BARREAU Anne-Sophie
BERTUZZI Gérard
BORNAIS Gilles *
BOUDEAU Bernard
BRON Alain
CATIEAU Steve
CAZENAVE Serge-Sarkis
CERVELLIN Isabelle
DAENINCKX Didier
DALAUDIER Guillaume
DEGROOTE Annie
DHENIN Nathalie
DUFETEL Patrice
DUTTINE Charles *
GIRARD Henri
GUILLEMAIN Ellen
KILICKAYA Sema
LACOCHE Philippe
LONG Martin *
LOUSSAUT Elisabeth
MARSAY Isabelle *
MONET Astrid
MONTAGU-WILLIAMS Patrice
NATIVELLE Jean-Luc
OBIONE Max
OCTAVIA Gaël
PAYET Sylvie
PRé Jean-François
RIGER Emilie
SELLIER Marie *
THIERY Danielle
VESTERAELEN Krystin
VOILHES Nicole